•  

      

     

     

    Lucien Rollin en 2012  

     Pour cette 9ème édition, l’invité d’honneur fut Lucien Rollin.

     Né en 1953 à Bobo Dioulasso (Burkina-Fasso), en Afrique. Lucien Rollin fait son entrée dans la bande dessinée en 1982 avec Orage sur Valdor sur un scénario de Nell Boix (Glénat).

     Il réalise de nombreuses planches pour "Vécu", "Circus", "Je bouquine", "Frilouz". Sa formation d'enseignant le prédispose à encadrer de nombreux ateliers d'initiation à la BD, ce qu'il fait depuis des années.

     Il signe le dessin de Citoyen Liberté, un album sur la Révolution française scénarisé par Pierre Forni et Jean-Claude Camano.

     Il a travaillé avec Jean Dufaux sur une histoire fantastique qui se passe sur les côtes bretonnes. Titre de la série : Ombres.

     Il a aussi collaboré avec Eric Stalner et Pierre Boisserie sur leur série Voyageur, dont il réalisa le dessin du tome9.

     2011 voit la parution de Nakara aux éditions Glénat, Rollin dessina ce premier tome prometteur, en collaboration avec le scénariste Pierre Boisserie et Coloriste Jean-Jacques Chagnaud.

      

    Eric Liberge en 2011

    Né en 1965, Éric Liberge déclare avoir toujours dessiné 

     Depuis 1977, il hantait déjà ses feuilles volantes avec des fresques entières de petits squelettes. 

     En 1996 il se lance dans le projet "Monsieur Mardi-Gras Descendres". Ce sont les revues PLG, Ogoun et Golem qui, les premières, acceptent de publier quelques courts extraits du "Petit monde du Purgatoire". Achevé en 1998, le tome 1, "Bienvenue !", est publié par Zone créative. Prix René Goscinny  

     1999, l'album est réédité chez Pointe Noire. En 2002, après 3 albums, il met de côté sa série phare et publie "Tonnerre rampant "puis "Métal", chez Soleil dans la collection "Latitudes". En 2004, Les Éditions Dupuis rééditent les trois premiers volumes de Monsieur Mardi-Gras DESCENDRES qui sont suivis en 2005 par la sortie du quatrième et dernier volume inédit. 

     Par ailleurs, Éric Liberge démarre en 2003 une collaboration en 5 tomes avec Denis-Pierre Filippi, "Les Corsaires d'Alcibiade" chez Dupuis dont l'action se situe dans l'Angleterre du XIXe siècle. En 2008, il publie "Aux heures Impaires", un album carte-blanche sur le musée du Louvre aux éditions Futuropolis. Puis suivra le projet en auteur complet, "L'Empire du rêve" qui est un regard sur la violence des hommes en temps de guerre à travers une croisée de destins pendant la seconde guerre mondiale. 

     

     

     

    Jean Marc Rochette en 2010

    Rochette commence la Bd en 1970, collaborant avec Actuel et l’Echo des Savanes. Sa 1ère bd Edmond le Cochon (héros qui illustra notre affiche) sort en 1979 avec comme scénariste son ami Martin Veyron.

    Il est illustrateur au journal l’Equipe de 1987 à 1993 et réalise aussi des strips pour la coupe du monde de 2002. 

     En 2002, nouvelle Bd avec le Transperceneige (3 tomes, le 1er avec comme scénariste LOB et les 2 autres avec le scénariste Benjamin Legrand). La Bd sera portée à l’écran par le cinéaste Bong Goon Ho en 2012.

    Prix de l’humour à Angoulême en 2001(avec son « Napoléon et Bonaparte) 

     Rochette est grand amateur de la montagne et des animaux. 

     Longtemps porté sur l’illustration jeunesse, il travaille à une époque pour Okapi, réalise l’Odyssée, Candide, le Petit Poucet et surtout, Coyote mauve qui connaît un vif succès auprès des bibliothèques pour les maternelles. 

     Mais sa véritable passion est la peinture ; ses premières armes se font entre 1987 et 1993. 

     Abandon progressif de la bd à partir de 2000, s’installe à Berlin afin de se consacrer à la peinture. 

     Le style graphique de Jean-Marc Rochette change énormément selon le public qu'il vise et selon sa propre évolution picturale. On note une évolution vers la couleur et l'abstraction. (D’où le nom de l’exposition qui fut présentée à Auvers « D’Edmond à l’abstraction »).

     

     

     

     

    Jean Pierre Gibrat en 2009 

    Né le 17 avril 1954 à Paris, de parents cégétistes, Jean Pierre Gibrat passe une enfance tranquille. Brillant en histoire, il obtient un baccalauréat (option philosophie) en 1972, étudie le graphisme publicitaire, les arts plastiques puis s’oriente vers la bande dessinée. C’est fin 1977 qu’il publie ses premiers récits complets dans Pilote. Il collabore ensuite avec Jackie Berroyer sur le petit « Goudard », un adolescent assez typé, série publiée dans Charlie Mensuel et poursuivie dans Fluide Glacial en 1980. On retrouve à la même époque certains de ses dessins dans la presse généraliste ou spécialisée telle que l’Evènement, le Nouvel Obs, Sciences & Avenir et participe aussi à Okapi et Je bouquine.

     Toujours sur un scénario de son complice Jackie Berroyer, il dessine « La Parisienne » pour Pilote, véritable hymne à la gent féminine. Les deux hommes décident de faire se rejoindre les destinées respectives de « Goudard » et de « La Parisienne » dès l’album suivant.

     Dans Télé-Poche, il dessine en 1985 « L’empire sous la mer » sur les textes de Saval, une aventure mettant en scène Zaza, inoubliable chienne du couple Dany Saval et Michel Drucker.

     C’est finalement en 1997 que Jean Pierre Gibrat se lance seul dans la réalisation de la bd qui va lui valoir la reconnaissance de ses pairs mais aussi et surtout d’un large public de lecteurs. « Le Sursis » reçoit le Prix des Libraires 1998 et le tome 2 sort en 1999. Suivra en 2002 « Le Vol du Corbeau », série sur l’occupation de Paris dans laquelle Jeanne trouve l’amour.

     A l’automne 2008, il lance une nouvelle série « Mattéo », en quatre tomes.

     La sensibilité, le souci du détail et un certain réalisme font de ses ouvrages de jolies perles colorées, une sorte d’invitation à partager les aventures de ses personnages équivoques. Du trait jusqu’à la coloration, des paysages aux regards, les dessins de Gibrat prennent vie et inspirent… respect et admiration.

     

     

     

    Michel Blanc Dumont en 2008  

    C’est à l’occasion de la 5ème édition que Michel-blanc Dumont se para du manteau de maitre de cérémonie de notre salon.

     Pour lui c’est en famille que son aventure artistique débuta, avec un père restaurateur d'objets d'art et de tableaux, il reçoit en plus d’une culture artistique, une formation graphique très complète au sein de l'Ecole des Arts Appliqués qui l’entrainera vers l'illustration puis vers la bande dessinée.

    Féru d'histoire et notamment celle de l'Ouest américain passant par la civilisation des Indiens des Plaines, il y consacrera ces premières BD, ainsi que la réalisation de posters.

     Mais c’est avec la série Jonathan Cartland en 1974 sur des scénarios de Laurence Harlé, que Michel Blanc Dumont apporta un second souffle au genre western.

     Le réalisme du dessin sur l’immensité des paysages, plaines et montagnes, est une des belles caractéristiques de cette œuvre, que parsèment quantités de détails animaliers et humains.

     Par la suite nous le retrouvons dans un genre différent mais toujours avec le même souci du détail et du réalisme, dans les aventures de Colby où celui-ci excelle à reconstituer l'univers de l'Amérique des années 40 sous la plume de Michel Greg.

     

    En 1997, Il accepte avec enthousiasme de reprendre la série "La Jeunesse de Blueberry" et apporte encore plus d'authenticité sur cette époque de la guerre de sécession.

     

     

     

    Jean Claude Mézières en 2007 

    C’est à l’occasion des 40 ans de valérian que Jean Claude Mézière, fit atterrir le « tempus fugit » en plein cœur du 4ème salon de la BD.

     Issu de l’école des arts appliqués de Paris il crée avec son ami d'enfance Pierre Christin les personnages de Valérian et Laureline dans une histoire de science-fiction qui s’est vue à l’instar de ces deux héros traverser le temps.

     Le Grand Prix du Festival d'Angoulême lui est décerné en 1984.

     Mais ces talents et sa curiosité ne s’arrêtent pas à la bande dessinée, il réalise un reportage en forme de documentaire/fiction sur les ports de l'Europe « Lady Polaris » ainsi qu’une encyclopédie des créatures fantastiques rencontrées par Valérian et Laureline dans leurs aventures cosmiques.

     De plus au cours de sa carrière on a pu le voir déserter le 9ème pour le 7ème art, puisque sollicité par Luc Besson, il participe à la création des décors futuristes du Cinquième Élément et notamment les fameux taxis volants que l’on retrouve dans le monde de valérian.

     

     

     

    Philipe Druillet en 2006   

     


    C’est comme photographe que Philipe Druillet commença sa carrière, par la suite il donna naissance à Lone Sloane un héros intergalactique qui plongea les lecteurs au cœur d'histoires complexes peuplées de créatures venues des récits de H.P. Lovecraft.

     Le graphisme novateur et flamboyant, transporta le petit univers de la BD jusqu’à lui donné une dimension plus adulte.

     Plus tard Druillet s'associe avec Moebius, Jean-Pierre Dionnet et Bernard Farkas pour créer les Humanoïdes Associés et la revue Métal Hurlant.

     De nouveau le salon de la BD d’Auvers-sur-Oise eut la chance d’accueillir comme invité d’honneur plus qu’un illustrateur de bande dessinée mais bien un artiste assoiffé de découvertes et d’expériences.

     Son travail, pour l'Opéra de Paris (1978 à 1983), ainsi que la conception de l'esthétique de la station de métro Porte de la Villette, tout comme la série de dessins animés intitulée L'Enfant bleu (produite par Antenne 2), ou encore la réalisation de nombreuses affiches de cinéma (La Vampire nue, La Guerre du feu, Le Nom de la rose, etc.), sont autant de témoignage de son talent.

     

     

    Gradimir Smudja en 2005 


    Gradimir Smudja a été présent sur notre salon dès la première édition et c’est avec une grande impatience que nous attendons son retour chaque année.

    En 2005 il nous fit l’honneur d’accepter de présider notre salon.

     Quoi de plus normal que de sollicité l’un des plus grands fans de Vincent Van Gogh pour officier à Auvers-sur-Oise lors de l’un des plus gros évènements de l’année.

     
    Cet artiste à la palette de talents hétéroclites, nous fait partager sa passion pour l’histoire de l’art à travers plusieurs albums dans lesquels le lecteur pourra aussi bien trouver humour, qu’anecdotes imaginaires dans des vignettes représentant les plus belles œuvres de la belle époque impressionniste.

     Le soin et la qualité du travail apporté à chaque vignette sont autant d’hommage rendu aux peintures de ces géants artistiques.

     

     

    Julien Postal en 2004    

       

    Jeune talent, parrainé par le service jeunesse, au coup de crayon fantaisiste, c’est avec lui que commença l’aventure du salon de la BD, ce dernier n’ayant jamais cessé depuis lors d’invité et de mettre en lumière les jeunes pousses du 9ème art.

     

      

     

     

     

    http://data0.eklablog.com/auversbd/mod_article55634263_506ec3560a443.jpg


    Tags Tags : , , , ,